Chaque étape comme un séjour en soi

515cs2y6iZL._Ce qui rend le voyage nonchalant, c’est l’absence de l’obsession du terme, la liberté soudaine et choisie d’apprécier le temps présent. […] Les haltes ne sont plus de simples étapes, c’est-à-dire des points de progression programmée vers une fin prévue. (…) Quand elle ne s’inscrit pas  dans un voyage prédéfini, chaque étape devient un séjour en soi, lui aussi sans autre limite temporelle que l’envie de repartir. L’envie et pas l’obligation. Sans cesse, mais sans mesure non plus, l’esprit balance entre le désir de rester et le désir de repartir. C’est un balancement sans conflit, sans mécanique extérieur en entre deux équilibres suspendus. Rester puis partir. (p. 30)