(A chantonner comme une comptine)
Version masculine
Nous attendons tous que cela cesse C’est un moment à coïncidence A gagner le concours de circonstance Si captif aux côtés d’une princesse
Allez nuage, pousse pousse pousse Allez ciel, pisse pisse pisse1 Allez orage, passe passe passe Nous n’irons pas sous la pluie épaisse (A répéter de manière incantatoire temps que ça mouille dehors)
Pas de princesse alors patience
Nous attendons que cela cesse
Et les flaques que la pluie laisse
Reflètent déjà notre insignifiance2
Version féminine
Tous à l'abri quand le temps rince C’est un moment où l'existence Peut basculer si les circonstances Nous enferment avec un beau prince
Allez nuage, pousse pousse pousse Allez ciel, pisse pisse pisse Allez orage, passe passe passe Nous n’irons pas sous la pluie de province (A répéter de manière incantatoire temps que ça mouille dehors)
Le prince est en face alors patience Attendons avec un espoir mince Qu'on se voie, qu'on en pince Et se prenne sous l'ombrelle de la chance
(Tu te souviens un jour réfugié de Pékin, te souvenant de ce jour de pluie dans une rue au Rajasthan sans te rappeler la ville. Tu te dis que c’était plus drôle moins abrité.)
Photo : extrait de « Si un jour tu me quittes, dit le moi sous la pluie, pour ne pas voir couler mes larmes » [sic !] par Nicolas Bran