Dans un style plaisant, Zorilla a essayé de retranscrire un Don Juan facétieux, volontiers joueur, et a doublé le couple maître libertin/valet pour créer une émulation entre deux séducteurs… Cette structure ne s’avère pas très heureuse car Don Juan (comme il l’est par exemple dans celui de Molière) ne paraît plus seul contre le monde, cette proximité dans la débauche avec d’autres protagonistes lui faisant perdre le côté donquichottesque qu’il peut avoir dans d’autres versions. Ne détrône pas les Don Juans de Molière et de Montherlant.
Photo d’entête : “Don Juan Tenorio 2010 – Vegueta- Las Palmas de Gran Canaria” par El Coleccionista de Instantes Fotografía & Video
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