La non-demande en mariage – Georges Brassens

C’est un soir d’été pour moi, extrait de l’hiver dans mon monde de référence. J’écris sur le balcon pendant que Pame écoute de la musique dans sa chambre. En français. Je reconnais Brassens et du violoncelle. Ça a l’air beau, je tends l’oreille, je finis par lui demander de mettre plus fort. Elle augmente le volume, vient alors s’asseoir dans le fauteuil d’à côté, et nous écoutons ensemble. J’essaye de lui traduire à la volée quelques bribes de paroles, mais elle s’en fiche un peu du détail, elle aime imaginer la chanson.

C’est ainsi, à l’autre bout du monde, des années après des occasions ratées de découvrir le chanteur – j’avais toujours pensé que Brassens devait se lire mais qu’à écouter, tum-tchik, tum-tchik, ça n’avait pas vraiment d’intérêt – voici, le temps était arrivé de rencontrer le vieux Georges depuis longtemps défunt…