Antoni Astugalpi

Médiateur de mots, sapeur du son, suceur de sens et dresseur d'idées (en gros)

Mais qui sont les angogos ?

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Ne revenons pas sur la nullité de Christine Angot en tant que romancière. Les dernières personnes qui l’ignoraient ne peuvent sans doute plus en douter depuis son monologue pathétique face à François Fillon, le 23 mars 2017 :

L’inattendu : Christine Angot – L’Emission politique avec François Fillon le 23/03/2017

Cela fait des années que m’interroge sur la présence de Christine Angot dans le paysage médiatique français. J’avais émis une possibilité il y a quelque temps, en me disant qu’elle devait être une indicatrice, son rôle consistant à aider la justice à reconnaître, pour les ficher, les andouilles manipulables. Entre temps, j’ai découvert un continent insoupçonné de la littérature féminine sur Youtube, au hasard de recherche, et il n’y a sans doute pas à accabler Angot seule : elle est le fruit d’une époque…

Pas plus que les gamines qui épanchent leurs tristesses et leurs problèmes de conjugaison, cette personne censée être mature – du moins ses rides et sa carte d’identité le disent – n’a rien à raconter et n’a jamais passé son temps, pour combler, qu’à nous parler de son cul[note]Un rien moins attractif, cependant, que celui des blondinettes adolescentes, elles qui, au moins, à défaut du reste, ont ça pour elles, provisoirement.[/note] et de sa minable vie[note]Sans qu’on ne lui ait jamais rien demandé puisqu’on s’en fiche et que des éditeurs nous méprisant n’aurait jamais dû nous présenter tellement il est infamant de se voir proposer sa prose.[/note], elle n’a aucun style ni aucune répartie, et je me demande franchement, blague à part, qui lit ses inepties et qui dans le monde de l’édition et des media s’intéresse à cette sorte de BHL sans la culture et sans la chemise blanche, qui ressemble plus à la pétasse alcoolique aigrie de bar PMU du bas qu’à une écrivaine.

Depuis hier, on sait donc à quoi elle peut aussi servir, puisqu’elle a admirablement fait le jeu de celui qu’elle voulait démolir. Si tu veux paraître grand, mets-toi à coté d’un(e) petit(e). Si tu veux paraître beau, à côté d’un(e) moche. Christine Angot a joué ce rôle, et j’ai du mal à croire que la personne qui l’a invitée (Delphine Ernotte et/ou David Pujadas ?) ne l’a pas fait comme un cadeau au candidat des Républicains. Surtout qu’elle a elle-même été condamnée pour se servir de la vie des autres comme source d’inspiration (lorsque même elle se lasse de parler de sa vie) et qu’elle est mise en examen pour diffamation ; ce que n’a pas manqué de lui rappeler le candidat à l’élection présidentielle.

Quelques commentaires intéressants à l’écrit :

Au passage, François Fillon pourrait avoir une nouvelle idée de privatisation : France 2. Mais il ne le fera pas car il serait trop content d’utiliser ce levier médiatique une fois arrivé au pouvoir. En attendant, dès lors que François Fillon a attaqué les media dans sa campagne, proposer ce traquenard indigne aux téléspectateurs, ou parce qu’on a vraiment voulu nuire à Fillon ou pour faire le spectacle, renforce le sentiment de rejet qu’on peut légitimement ressentir face à ces faiseurs d’opinion, qui pendant des années et années ont instruits les mêmes procès que la piètre procureure Angot, mais avec plus de talent, de patience et de filouterie. Ce débat, vu la bêtise de cette dame, n’aurait jamais dû avoir lieu, pas avec cette personne… Peu de gens lisent Libération, qui ne vit que sous perfusion de l’Etat et de Rothschild, mais quand tu sais que Joffrin la publie dans ce papier gâché, même si tu ne partages pas les avis de Fillon ou de Le Pen, tu as vraiment très envie de voir la grimace sur les visages de ces gens, et rien que ce petit plaisir là, te donnerait envie de voter pour leur défaite.

Photo d’entête : “your collection of dolls in the attic” par Jenavieve.


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