Marguerite – dis-moi

Il parait qu’on donnait des primes pour absence de prime à la SNCF. Il parait même que ce serait une idée reçue. Enfin, comme c’est rigolo, que les syndicats communistes ne sont pas à une absurdité près et qu’on en veut encore aux cheminots pour toutes les fois où ils ont fait grève et qu’on a été bloqués, on fait semblant d’y croire.

Là, nous avons une femme charmante qui se plaint de ne pouvoir se plaindre de rien, un peu comme Blanche Gardin se plaignait d’être bêtement même pas noire, ni arabe, ni homosexuelle, ni juive, ni fille de migrants ou déportés, ni rien qui reçoive une attention spéciale de la part des autorités antifrançaises et des medias aussi mainstream que pourris.

« Oh comme il est bon de se sentir du côté des victimes »… alors, moi, je pleure de ne pas connaître cette femme ! On pourrait mettre en commun nos malheurs et s’entraider. Moi, je pourrais la faire souffrir selon ses désirs, et j’aimerais ne pas l’aimer !

Faute de mieux j’écoute sa chanson avec plaisir.

Photo d’entête : “Don’t cry my love” par Axel Naud