Parce que tu étais là – Dominique A

C’est en relisant L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera que je me suis rendu compte que cette chanson de Dominique A. aurait pu (pourrait être, dans quel cycle du temps ces deux êtres-là sont-ils pris ?) être chantée à Teresa par Tomas.

Il avait donc fallu une série de six hasards pour pousser Tereza jusqu’à Tomas, comme si, laissé à lui-même, rien ne l’y eût conduit.

Il était rentré en Bohême à cause d’elle. Une décision aussi fatale reposait sur un amour à ce point fortuit (…). Et cette femme, cette incarnation du hasard absolu, était maintenant couchée à côté de lui et respirait profondément dans son sommeil.

Gallimard, Folio, p. 58