Et ce message pourrait commencer par bonsoir, Il serait spontané, sans rien de repoussoir En substance on lui ferait exprimer ceci : Que votre profil plait, et qu’il n’a qu’un souci Petite doléance, et c’est que vous fumez.
On a déjà vu, quand une flamme est allumée Que pour l’autre, l’un sacrifie un de ses vices Afin qu’à leur vie cela puisse rendre service Qu’ils soient ainsi en bonne entente et amoureux Oubliant peu après ce souvenir cendreux.
Néanmoins, dirait-elle, il nous reste un1 détail
Il n’est pas de peu, il concerne votre taille :
Je peux bien arrêter de parfumer votre air
Mais de vos os d’adultes que pourrez-vous en faire ?
Voyez mon cher, de votre mètre soixante-huit
Courrez toujours, vous ne pourrez prendre la fuite
Allez plaider la cause en réunion familiale
Il y a bien sept centimètres entre vous, Monsieur, et mon idéal2
Alors de ce message, qu’en demeurera-t-il ? Un hommage de passage, se sachant infertile Aux professeurs de lettre, si souvent inquiétés Qui de respect peut-être, manquent dans la société
Bon courage, madame, durant votre marché Il y aura une bonne âme recherchée Qui saura votre cœur rendre d’humeur féline Et vos mains comme des rimes, cesser d’être orphelines
[Des lettres qu’on envoie en octobre 2013 et qui restent sans réponses]