Quelque part, la rencontre d’un peuple et de son dirigeant

Comme solution pour la France, il y a aussi le coup d’Etat et la restauration du royaume sous l’égide d’un général.

Déjà qu’après le coup de pression de Manu Micron du 12 juillet 2021 et la thérapiegénisation obligatoire pour les soignants et personnels au contact du public, on a perdu les fifilles licornes et les mamies chakras (parties dans leurs égrégores de pensées positives au miel magique ou parties se faire piquer ?), je ne veux pas brusquer les républicains qui essayent de faire entrer des gros carrés dans un petit trou rond… Il faut de toute façon que le général prenne le pouvoir parce que le peuple est au bord de la guerre civile et le lui offre.

Nous autres Français, avons une belle histoire séculaire, un drapeau, un territoire magnifique, des bâtiments (et combien d’après 1789 ?) qu’on vient visiter du bout du monde, « Force et Honneur » devient de facto la nouvelle devise du pays encore debout, il nous manque peut-être un hymne : quand le peuple le chantera, un leader l’entonnera, entrainera l’Armée et les forces de l’ordre et les murs de Jericho tomberont. On recréera une élite. Au diapason, en chœur, nous serons invincibles. La beauté, la grandeur et la dignité nous sauveront. Et puis nous sauverons l’Europe et Rome – qui a dit que notre génération était faite pour dormir ?

Laissons encore un peu de boue emporter les cochons, l’épreuve nous façonne, nous avons une souillure universelle à laver, ça ne se fait pas en trois jours.

Quant à l’identité du général… Nul ne sait le jour, ni l’heure, ni son nom ou son visage. C’est un peu comme lorsque tu as dit « oui » à une femme : quelques années avant tu savais qu’elle existait mais ne la connaissais pas ; au moment de te marier, cela paraît rétrospectivement évident. La main du peuple est tendue, quelqu’un viendra la prendre pour que lui et le pays cheminent ensemble. Ce sera un homme qui a déjà mené des batailles et perdu des hommes, qui a des enfants, qui connait le prix de la vie, derrière qui on peut mourir, qui connait son pays et qui l’aime.

Et le Royaume renaîtra.